Comment négocier un prix d'une maison ?

Comment négocier le prix d’une maison ?

Comment arriver à négocier le prix d’une maison qui nous plaît ? L’acquisition d’une maison est un projet important et la somme que l’on y consacre ne l’est pas moins. Il est donc de bonne guerre d’essayer d’obtenir une baisse du prix de vente du bien immobilier que l’on convoite. Mais encore faut-il avoir de bons arguments, si l’on veut que cette négociation aboutisse. Nous vous proposons plusieurs pistes à explorer qui pourraient constituer des points de négociation sur le prix de vente de votre future maison.

Le prix du bien est supérieur au prix du marché

Vous recherchez une maison dans un quartier précis depuis un moment et vous consultez régulièrement les annonces immobilières correspondantes. Après en avoir visité quelques-unes, vous commencez à bien connaître les prix pratiqués sur le secteur. L’estimation d’une maison ne répond à aucun barème précis, et le vendeur a souvent tendance à surévaluer son bien. Cette surcote constitue alors une marge de négociation immobilière dans laquelle vous pouvez vous faufiler. Pour négocier le prix d’une maison dans ce cas là, appuyer cet argument, n’hésitez pas à vous munir d’autres annonces de bien comparables, afin de pouvoir les soumettre au vendeur.

Le bien est en vente depuis un certain temps

Il est important pour vous de savoir depuis combien de temps la maison est en vente. Si la maison vient d’être mise en vente, il y a peu de chances que le vendeur accepte de négocier. Il préférera attendre un peu pour se donner une chance de la vendre au prix qu’il le souhaite. Cependant, si un bien est sur le marché depuis plus de trois mois, c’est peut-être parce que son prix est trop élevé et vous pouvez envisager une négociation. Au cours de la visite, engagez la discussion avec le vendeur et essayez de savoir s’il a déjà reçu des offres d’achat. Peut-être a-t-il déjà refusé de négocier alors que sa maison était en vente depuis peu ? Offrez-lui donc une seconde chance de vendre sa maison en faisant une offre à votre tour.

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Soulever les points négatifs du logement

La perfection n’est pas de ce monde, et même la maison de vos rêves comporte sûrement quelques défauts. Vous avez été conquis dès la première visite et vous brûlez d’impatience de conclure l’achat de cette nouvelle maison. Cependant, avant de faire une offre et surtout avant d’entamer la phase de négociation, une seconde visite s’impose. Prenez du recul, procédez avec un œil plus critique et notez tout ce qui vous semble utile. Vous disposez de deux axes de négociation : la maison elle-même ou son environnement proche. Si la maison est sombre, si son état nécessite quelques travaux, ou si les diagnostics laissent apparaître une anomalie comme la présence d’amiante ou une forte consommation électrique, vous avez matière à négocier le prix de vente. De la même façon, l’environnement direct peut influer sur le prix de la maison, par exemple la proximité d’une activité bruyante, d’un immeuble disgracieux qui ombrage le jardin, ou encore la présence d’un rond-point qui accentue le trafic devant l’habitation.

Faire une offre basse

Toute négociation commence par une première offre d’achat. Cette phase est délicate car il ne s’agit pas de brusquer le vendeur, qui pourrait alors fermer la porte en refusant tout simplement votre offre. Pourtant, il faut tout de même commencer par faire une offre plus basse que votre prix maximum, sans qu’elle soit surréaliste pour autant. Il arrive que la négociation s’arrête et que le vendeur accepte cette première offre. Mais le plus souvent, il fait une contre-proposition. C’est-à-dire qu’il refuse votre offre, mais qu’il vous en fait une à son tour. Prenons l’exemple d’une maison dont le prix de vente affiché est de 230 000 euros, et que vous aimeriez acquérir pour 215 000 euros. L’idéal est de faire une offre à 200 000 euros. Il y a fort à parier que le vendeur coupera la poire en deux en faisant une contre-proposition à 215 000 euros.

Une négociation ne s’improvise pas. Elle se prépare soigneusement, point par point. Il faut présenter au vendeur des arguments précis et étayés pour avoir une chance de le convaincre de revoir son prix de vente à la baisse. Faites preuve d’audace, mais attention, la mauvaise foi est souvent mal accueillie. Vos revendications, tout comme votre offre, doivent être réalistes.